Le nom de la rose – Premier jour

Adso et son maître, Guillaume de Bacqueville, arrivent au pied de l’abbaye dans une belle matinée de la fin novembre. Sur le chemin, grace à sa grande sagacité, Guillaume aide une troupe de moines et de servants à trouver Brunel, le cheval préféré de l’Abbé Abbon.

L’abbaye a une bibliothèque dont tout le monde dans toutes les abbayes de la chrétienté parle avec admiration. Inquisiteur dans plusieurs procès en Angleterre et en Italie où il s’était distingué pour sa perspicacité, Guillaume est envoyé par l’empereur pour faire la lumière sur une fort douloureuse énigme. Un jeune moine, Adelme d’Otrante, a été retrouvé mort. Guillame pense que l’une des personnes qui habite dans l’abbaye s’est souillé d’un péché terrible, un homicide. Il demande à l’Abbé Abbon de circuler librement et de visiter la fameuse bibliothèque qui renferme plus de livres que toute autre bibliothèque chrétienne. Ambon accepte mais il interdit à Guillaume de visiter la bibliothèque au motif que seul le bibliothécaire a le droit de circuler dans le labyrinthe des livres. Les vérités ne sont pas bonnes pour toutes les oreilles et les moines doivent lire seulement certains volumes. Dans la bibliothèque il y a des livres qui contiennent des mensonges et de ce fait personne ne peut y pénétrer. Ainsi nul ne montre au dernier étage.
Guillaume retrouve Ubertin de Casale, un vieillard, au visage glabre, dont Adso a beaucoup entendu parler.Dans la meme journée ils retrouvent aussi Séverin de Sant’Emmerano, le père herboriste, qui a charge des bains, de l’hopital et des potagers.  Guillaume lui pose des questions sur les herbes qui provoquent de mauvaises visions. Séverin répond que ce sont des choses que seul l’herboriste doit savoir, sinon n’importe quel inconscient pourrait se promener en administrant des visions.

Plus tard, Guillaume et Adso font la connaisance de nombreux savants, copistes et rubricaires  dont le bibliothécaire Malachie de Hildsheim. Le dernier donnait l’impression d’affronter la peine d’exister pour quelque déplaisant devoir. Il explique encore une fois à Guillaume ce que l’Abbé lui avait déjà dit, que le moins demandait au bibliothécaire le livre à consulter et celui-ci irait le chercher si la demande avait été juste et pieuse.  Malachie presente à Guillaume un homme vénérable d’age et de sapience, celui à qui bon nombre de moines confient les poids de leurs péchés dans le secret de la confession. Une subtile inquiétude flottait parmi les moins.

Guillaume et Adso parlent à Nicolas de Morimonde, le maitre verrier de l’abbaye. Guillaume lui montres une paire de verres reçus d’un grand maitre en cadeau et qui ont laisse ahuri le verrier. Il s’agit de ce qu’on appelle aujourd’hui des lunettes. Frère Nicolas veut les examiner et Guillaume est d’accord. Guillaume trouve que pendant les heyres d’obscurité l’étage supérieur de l’Edifice est éclairé. Il ne croit pas que ce sont les ames des bibliothécaires trépassés. Il est convaincu que Adelme s’est tué lui-meme mais il faut trouver les raisons meme si tous cachent quelque chose.

L’Abbé invite Guillaume et Adso dans le réfectoire, à sa table, où ils connaissent un très vieux moine, Alinardo de Grottaferrata, qui semblait avoir l’esprit battant la campagne. Pendant la conversation il trouve que le bibliothécaire ferme les toutes les portes, en les barrant de l’intérieur. Guillaume pense que un passage qui mène à l’Edifice pourrait exister et que la bibliothèque lui parait un endroit où les secrets restent à couvert.

 

 

Le nom de la rose par Umberto Eco.


Mundus senescit – Le monde se développe.